Sur le chemin de la guérison


J’ai commis des erreurs par impulsivité, j’ai laissé mon égo et ma fierté prendre le dessus.

Je n’ai à ce jour, ni remords ni regrets. De toute façon je n’ai jamais su faire la différence entre les deux, pour moi ils renvoient au sentiment d’amertume, et je n’en veux pas.

Il m’a renvoyé en effet miroir les blessures les plus profondes, les peurs, les douleurs.

J’ai dû traverser une nuit noire de l’âme bien lourde et éprouvante comme épreuve initiatique. Les épreuves, tiens parlons-en. Toutes plus lourdes les unes que les autres, souvent en même temps, comme si ce cheminement spirituel et les éléments extérieurs ne demandaient pas assez de force pour surmonter tout ça. Mais à travers ça, j’ai vraiment pris conscience que cette force en moi pouvait décupler grâce à l’amour inconditionnel. De soi avant tout.

 

Dans ce parcours, j’ai appris la notion de patience, du lâcher-prise. J’ai dû apprendre à équilibrer mes polarités, pour être en phase.

 

J’ai travaillé sur la confiance aussi et le pardon.

 

J’ai compris que le pardon de soi est bien plus essentiel que celui des autres, car si l’on ne se pardonne pas soi même d’avoir agi de telle manière ou de ne pas avoir su réagir tout court, c’est nous seul que ça ronge.

Le problème quand on porte un masque, c’est qu’on cache si bien nos émotions qu’on est incapable de les gérer quand elles prennent le dessus.

 Et ce sentiment de culpabilité qu’on peut ressentir parfois , ressort souvent dans la colère pour un détail anodin, et c’est les autres qui prennent ça en pleine gueule.

 

J’ai compris sur le tard qu’en réalité c’était une chance, une bénédiction. Une bénédiction incroyablement douloureuse, mais une bénédiction quand même.

 

J’ai pris le chemin de la guérison comme une étape dans mon parcours,  sans savoir qu’il s’agissait d’une purification pour avancer vers ce qui m’est destiné.

 

J’ai abordé ce nouveau départ dans la sérénité et la complétude, prête à accueillir l’abondance sous toutes ses formes.

Guilty Pleasure