Discernement/renoncement

Le silence ne me fait pas peur, je le préfère quand tout est agité autour. C’est comme le ressentir de loin, il marque sa présence masqué par tout ce qui l’entoure. C’est comme une méditation, je l’observe, le ressens et l’admire. Le silence fait bien plus de bruit qu’on ne le pense. Son impact est plus fort que tous les bruits du monde ; Il apporte une certaine paix. Il n’est dérangeant que pour les autres, ceux qui en ont peur. Avec ce besoin constant de couvrir chaque moment de blanc. Ceux qui en réalité, sont incapable d’apprécier sa beauté.

Le discernement et le renoncement sont indissociable, je dirais même que l’un ne va pas sans l’autre. `

Le discernement est l’étape précèdent le renoncement. C’est comme une clarté retrouvée, devoir poser une situation devant soi et l’analyser avec lucidité. Accepter les choses telles qu’elles sont.

Faire preuve de discernement reviendrait donc à ne laisser ni l’égo ni la fierté fausser la perception d’une situation.

Une fois acquis, on peut démarrer l’étape du renoncement.

Le renoncement est en réalité la phase la plus saine par laquelle nous pouvons passer puisqu’elle revient à se détacher d’une idée faussée, construite par l’égo. Surtout quand les doutes et peurs ne sont pas fondés. 

Il ne peut y avoir renoncement sans discernement.

Les conséquences d’un renoncement sans discernement ne ferait que repousser la guérison car la colère s’inviterait sous la forme d’une fausse carapace de protection.

Un renoncement, bien qu’il puisse être douloureux, peut être considéré par certains comme un abandon, une fuite. En réalité, il ne peut se faire que dans le lâcher-prise et la gratitude.

Pour atteindre la complétude de l’âme, le renoncement doit être fait de manière consciente et dans le but d’aller de l’avant, laisser le passé et ce qui nous bloque derrière nous, l’abandonner avec grâce.

Mais alors, lorsque l’on porte encore des masques, l’étape du discernement ne peut se faire puisque l’on n’est pas prêt pour affronter les choses avec sincérité.

Je serais incapable de donner un mode d’emploi pour accéder à cette étape car ici, il est propre à chacun de se poser les bonnes questions et de se positionner sans peur, sans fuite face à une situation. Le libre arbitre ici dépend de la faculté de chacun a prendre une décision ferme pour sa vie afin de continuer leur route sans les embuches que l’on veut bien se mettre. En réalité, l’égo seul place ces embuches sur notre route, c’est une invention de notre psyché car il s’agit de la forme de perception que l’on a choisi.

Tout dépend de la manière dont on décide de percevoir les choses.

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